Présentation Yuno

Tous débuta par des rires et de la joie. Des rires provenant d'une famille aimante et de la joie prenant sa source dans le cœur d'une petite fille au regard si pur. C'était dans ce contexte familial que débuta la vie de cette fille aux cheveux d'un roses peu commun et à l'avenir aussi funeste que le sang. Ses parents étaient d'origine japonaises, le père travaillait pendant que la mère gardait précieusement la chaire de sa chaire dans ce cocon familial. Le village où ils se trouvaient paraissait assez grand de premier abord, ainsi cette famille portant le nom de Watanabe ne se démarquait d'aucune sorte du reste des villageois. Ainsi, la jeune Yubel passa ses premières années dans ce cadre de vie s'approchant de l’idyllique semblant être immunisé à toutes perturbations de toutes sortes.

Malheureusement, lorsque l'on souffle trop sur un voile, il finit par disparaitre et laisser place à la cruelle vérité qu'il cachait. L'homme de la maison, le pilier de ce cadre qui commençait à être ronger par la pourriture, se faisait de moins en moins présent. Cette réalité laissa la femme dans un doute constant, pire la paranoïa se mêla peu à peu à la jalousie pour donner un étrange mélange de noirceur. Pendant l'absence du père, une ambiance macabre s'installait dans les lieux et elle commença peu à pas à ruiner la pureté de la jeune insouciante. Lorsque l'homme daignait se montrer dans cette maison qu'il n'arrivait plus à supporter, les disputes éclataient comme des explosions à répétitions.

Les années passèrent et cette noirceur ne cessa jamais de se répandre dans ce cocon en ruine. Si bien, qu'à l'âge des 6 ans de la jeune Yubel, ce phénomène avait fini par atteindre son paroxysme. La mère totalement folle avait commencé à déverser sa souffrance sur sa progéniture. Yubel soufra très vite des coups de sa mère et de la malnutrition flagrante qui habitait son corps. Elle pleurait, elle ne comprenait pas pourquoi elle devait subir ça. Elle possédait encore l'espoir que l'image de ses parents heureux refasse surface un jour cependant, cet espoir devint le poison de sa vie. Elle essayait de renier cette réalité absurde et atroce qu'elle n'avait pas choisi de subir mais, la douleur se faisait tellement plus forte de jour en jour. Petit à petit, comme un serpent enlaçant sa proie avant de mordre, la démence avait envahit son esprit.

Un jour alors que sa mère vociférait encore des cries de rages, des paroles insensées, Yubel prit un couteau se trouvant sur la table. Elle y avait songé durant un nombre incalculable de jour mais, son esprit encore enfantin n'osait pas franchir ce point de non retour. Ce couteau alla déchirer la chaire de sa propre génitrice. Yubel ne voulait que son bien, si sa mère mourrait, jamais plus elle allait souffrir, c'était la conclusion qui avait germé dans la psyché décomposée de la jeune fille. Cependant, quelque chose de plus profond sommeillait en elle, une bête prenant du plaisir à chaque fois qu'elle entendait le son de la chair déchirée. Son visage était une peinture de tristesse, elle pleura elle pleura à chaque coup qu'elle donna jusqu'à ce que le souffle de sa mère s'estompe dans le silence oppressant. S'adossant contre le mur, elle regardait son œuvre macabre, au fond d'elle même, elle était heureuse de ce qu'elle avait fait. Son esprit malade et tordu n'allait surement plus jamais être de nouveau normal.

Lorsque le père revint, la jeune fille lui montra avec un sourire empli de démence sa création, terrifié il tenta de fuir. Cependant, la jeune fille déçue du manque de compréhension de celui qui était aussi l'auteur de ce spectacle, le tua de la même manière que sa mère. Ainsi, en l'espace d'une journée elle n'avait jamais été aussi proche de ses deux parents. Bien entendu, elle ne mit pas longtemps avant de se lasser de cette vue pathétique des deux cadavres anciennement ses parents. Elle quitta le domicile hanté par la mort et commença son éternel errance dans l'inconnu qu'étais la vie. Ce sentiment de folie guidait son corps comme si elle n'était qu'une simple marionnette enchainée à cette émotion. Cependant, la faim, le froid, la solitude finirent pas triompher d'elle, aussi folle et dangereuse qu'elle pouvait être, elle n'était qu'une simple enfant. Alors qu'elle sombra peu à peu dans l'étrange monde qu'était la mort, elle se demanda à quoi pouvait bien ressembler l'enfer dont parlait tant sa mère.

Alors qu'elle croyait être morte, elle refit surface en se réveillant sur ce qui paraissait être un lit. Son instinct de bête lui ordonna de se lever et de se mettre dans une position de défense. Mais, heureusement pour elle, seul un homme vint l'interpeller, celui portait un accoutrement bien étrange et une sorte de croix autour du coup. Cet homme qui commençait à s'apparenter à un homme de religion l'avait recueilli et sauvé d'une mort certaine. Cet individu avait un visage emprunt d'une sagesse certaine, il avait su au premier coup d’œil à quel démon il avait à faire. Mais, même un prêtre ne pouvait condamner un démon lorsque celui-ci prenait les traits d'une petite fille victime de son propre destin. Il avait très vite comprit le réel besoin de décharger sa souffrance sur autrui de la part de la jeune fille mais, sa sagesse n'était pas que décorative, avec des paroles assurées il alla changer la vision de la jeune Yubel.

- Tu as pactisé avec la mort et tu y as pris gout. Pourtant, tu n'es qu'une simple fille qui ne recherche que l'amour. Utilise la partie bonne de ton âme pour protéger ce que tu chéris et défoule le coté démoniaque qui sommeille en toi sur d'autre démon. Ce n'est que sur cette voie que tu pourras trouver l'équilibre.

Ces mots raisonnèrent dans un écho assourdissant dans la tête de la petite fille. Pouvait-elle vraiment vivre ? Ce sang qui marquait ses mains n'aurait dû jamais lui permettre d'obtenir le dénouement heureux qu'elle n'avait cessé de rechercher. Ce n'était plus qu'un puzzle dont chaque morceau refusait de s'emboiter avec l'autre. Néanmoins, la jeune crédule décida d'écouter cette parole provenant d'un inconnu, elle tenait peut là la corde de la rédemption. Quelques jours ensuite un homme vint la chercher, il n'eut même pas besoin d'informer Yubel, celle-ci savait déjà ce qu'il l'attendait. Elle allait devoir répandre encore plus de sang pour effacer celui qui souillait déjà ses mains. Au fond d'elle même, elle chérissait cette opportunité plus qu'un trésor précieux. On lui donnait de se faire pardonner en tuant d'avantage.

Par la suite, le reste de sa vie fut identique à ceux d'une centaine d'orphelin. On l'avait entrainé, on l'avait forgé pour se battre et se défendre contre toutes les pires atrocités de la vie. Étonnamment l'instabilité de la jeune fille ne porta jamais préjudice à sa nouvelle famille, bien au contraire, elle se plaisait dans ce cadre malsain. Jamais elle ne se plaignit, jamais elle ne refusa un ordre, tous ce qu'elle avait en face de ses yeux était le jour où elle allait enfin pouvoir se déchainer à son aise. C'était de cette volonté démoniaque que provenait la force lui permettant de surmonter toutes ces épreuves. Son désir de tuer était si fort qu'il la hissait au sommet du lot de ses congénères. Un monde creusait ces jeunes enfants tristes de cette fille bestiale et affamée.

Malgré les réticences de plusieurs de ses supérieures, ses résultats excellent à la tache lui permit d'être un cobaye dans l'expérimentation qui allait suivre. Cela avait pour but d'accentuer sa force et ses capacités en échange d'une partie de son âme. Le démon allait devenir d'avantage un démon et cette idée la réjouissait au plus profond d'elle même. Une fois l'expérience faite, rien ne changea dans son attitude, comme si sa personnalité avait étouffé la partie Akuma qu'on venait de lui injecter. Elle resta la même jeune fille sanguinaire n'obéissant qu'à un seul camp. Ce camp qui lui permettait de vivre et de se déchainer sans répit. C'était une chance qu'elle possédait, et elle chérissait cette chance encore plus qu'une mère envers sa fille.

Vint le jour tragique de l'appel du comte, celui qui avait pour but de rameuter tous ces hybrides mi humain mi akuma. Un nombre infime de pendentif fut fabriqué pour résister à cet appel tragique. L'un fut donné à notre tueuse, cependant, le pendentif ne permettait que de briser les chaines qui paralysaient la volonté du semi akuma. Il n'apportait rien de plus qu'un moyen de se défendre. Même avec ce pendentif plusieurs craquèrent et succombèrent à leurs instinct mais pas la jeune fille. Le démon qui sommeillait en elle rugissait face à cet appel refusant de se soumettre à autre chose que le chemin qu'elle avait choisi. Paradoxalement, ce fut sa démence qui la sauva et qui lui permit de résister. Maintenant que toutes les conditions se goupillaient pour son projet, le massacre allait enfin pouvoir commencer. Une chose était sur, les monstres allaient affronter un monstre encore plus dangereux qu'eux.

Yubel est une jeune fille totalement détraquée et instable, personne ne peut prétendre la connaitre même pas elle. Mi ange mi démon, cette bête feignant les traits d'une jeune fille n'attend qu'une chose c'est de trancher la gorge de ses ennemies. Elle ne vit que pour ça, elle ne vit que pour ressentir la joie de déchirer la chair et de broyer les os encore et encore. Cependant, il est intéressant de constater que cette Yubel n'est dirigée qu'envers les Akumas et autres ennemis qu'on lui a désigné. En effet, comme si une double personnalité avait scindé la jeune fille, lorsqu'elle ne fait pas usage de cette violence, on pourrait croire qu'elle n'est qu'une simple adolescente comme les autres quelque peu recluse sur elle même.

Si l'on prend la partie encore intact de l'âme de cette fille, on remarque qu'elle est de nature solitaire n'arborant que rarement un sourire. Elle ne partage pas grand chose avec le reste de ses frères d'armes si ce n'est le sang qu'elle déverse. Son visage est en permanence marqué par les remords comme si au fond elle regrettait ce qu'elle était mais qu'elle ne pouvait rien faire contre cela. Elle ne s'amuse que très peu et arbore un coté assez timide si on essaye de l'aborder. Elle n'est pas douée avec le contact humain, en effet, son traumatisme et cet entrainement qu'elle a vécu lui a empêché de développer sa capacité à sociabiliser avec les gens. Ainsi, on préfère d'abord l'ignorer et ensuite lorsqu'une personne est consciente de la faucheuse qui rode autour de cet agneaux égaré, il voudra sans nul doute l'éviter. Ainsi, même lorsqu'elle n'est pas actrice d'atrocité, sa vie et sa mentalité lui portent préjudice pour le reste. Mais elle n'y peut rien et au fond la seule chose qui l'importe et de faire souffrir ces Akumas qu'on lui a tant promit.

Si on passe au coté bestial de celle-ci on ressent d'abord un frisson qui aura tendance à se transformer rapidement en une peur effroyable. Ce démon de la démence qu'elle est n’obéit qu'à une seule chose : ceux qui lui ont permit de se renforcer. Les mêmes qui lui permettent de voguer à son occupation favorite. En réalité, elle fait bien plus que tuer, elle prend un plaisir plus que malsain à torturer ses proies. Elle ne ressent aucune culpabilité à faire cela, après tous, elle tue des personnes qui lui ressemblent en tous point et si elle ne les tue pas, ils finiraient sans nul doute par lui faire subir la même punition. Ainsi, c'est un prédateur qui n'a aucune crainte et aucune peur, elle traquera sa proie jusqu'à qu'elle rende son dernier souffle. Tant qu'elle n'aura pas cette confirmation, elle ne pourra pas s'extasier face à son œuvre. Il faut dire ce qui est, c'est une pomme pourrie de tous les cotés mais, les hommes ont réussi à canaliser cette chose pour le bien de l'humanité.

"D'un point de vue externe, on pourrait croire que ce n'est qu'une fille comme les autres"

Yubel d'un point de vue général est une petite fille n'atteignant même pas les 1 m 60, tous comme ça taille, son poids ne peut même pas prétendre être plus généreux en affichant un petit chiffre de 49 kilos. En effet, malgré sa force hors du commun dû a ses gènes d'akuma et à son entrainement plus qu'intensif en tant qu'ex corbeau, elle est d'une maigreur effroyable. Et, malheureusement pour elle, cette maigreur va de pair avec le manque de forme dont elle est dotée à son grand désarrois bien qu'elle en est pas totalement dépourvue. Outre cela, sa peau est d'une blancheur assez caractéristique de ses origines japonaises, ainsi, si on le regarde cette brève description, on aurait du mal à croire qu'en réalité cette fille est un démon parmi cet enfer qu'est le monde.

Sur soin crane, trône une chevelure d'une couleur peu répandue dans un monde comme le notre. Ces cheveux d'un rose plutôt pale est surement ce qui est le moins banal dans ce physique. Cette chevelure défiant toute logique vient se déverser sur son visage d'ange et sur ses épaules frêles. Son visage orné par cette couleur se voit octroyer un certain charme propre à la jeune fille. Comme si son visage était un trésor que l'on croise rarement dans cet univers, les yeux d’autrui sont automatiquement attiré vers cette peinture de tristesse et de haine. Cette haine d'ailleurs vient sans s'excuser déformer son doux visage pour ne laisser place qu'à a une scène effroyable. Yubel n'est pas à plaindre vis à vis de son physique, si son esprit coïncidait avec celui-ci, elle ferait sans nul doute fureur envers les hommes.

D'un point de vue vestimentaire, elle ne porte que très peu de chose en concordance avec ce que porte en général les filles de son âge. Elle se contente de simple habit noir et assez souple pour ne pas l'obstruer dans ses mouvements. Ainsi, son style vestimentaire pousse d'avantage le coté étrange de la jeune fille bien qu'encore une fois, elle n'a jamais voulu que cela est ce résultat. Outre sa tenue, sa voix est d'une douceur assez choquante lorsqu'on connait la bête qu'est Yubel. Comme si la vie avait voulu se moquer d'elle une nouvelle fois, la mélodie qui sort de sa bouche n'a aucun lien avec la tueuse qu'elle est en réalité cependant, cela accentue un peu plus son charme bien à elle.