Rp pour Concour

Je me trouvais là, au milieu de tout et de rien à la fois, assis sur une chaise autour d'une table avec un homme en face de moi. Les environs étaient flous mais sans grande importance, mes yeux étaient rivés sur cet Apollon qui se tenait face à moi. Cet homme possédait le corps parfait: brun aux yeux bleu, il avait un de ces regards de séducteur. Il était aussi doté d'une musculature assez poussée, faisant palpiter de plaisir mon corps qui ne demandait qu'à lui sauter dessus. Je ne savais pas pourquoi et comment j'étais ici en face de lui mais, une chose était sur, il était à moi, rien qu'à moi. Il prit ma main et l'enveloppa des siennes, me fixa d'un regard me faisant rougit et prononça:

-Oh Reiko !

La réponse ne se fit pas attendre de ma part:

-Oh John !

Mon cœur battait à la chamade, la situation se faisait de plus en plus pressante, mon corps commençait à ne plus résister à cette envie débordante. Mon esprit lui aussi lâchait prise et céda au caprice de mes envies :

-Oh Reiko !

-Oh John !

Son visage proche du miens, ses lèvres proches des miennes, la tentation envahissait mon corps et mon esprit. Et dans un moment de faiblesse je laissais mon instinct prendre le dessus, je m'approchais prêt à l'embrasser pour l'éternité. Mes yeux fermaient, j'allais savourer ce moment quand soudain :

Gouzi Gouzi !

L'homme qui se tenait devant moi était devenu un bébé grassouillet aux doigts boudiner. Je n'eus même pas le temps de comprendre ce qui venait de se passer qu'un CRAC m'extirpa de cette scène.

[Fin de la Musique]
Je me réveillais avec un puissant mal de tête comme seul compagnon. La scène que je vivais auparavant n'étais apparemment qu'un rêve. En me relevant non sans difficulté je remarquais que mon lit était plus haut que moi. Craignant d'être encore dans un de ces rêves farfelues, je me grattais la tête et me rendit compte qu'il ne restait plus rien de ma belle chevelure. Mon esprit commença à rapidement paniquer, en me précipitant vers le miroir le plus proche, je repensais à ce que j'avais fait hier. Je n’avais pourtant pas bu ! Le chemin me paraissait comme une éternité, je ne pouvais que regardait avec effrois ma maison ayant prit des dimensions gigantesques ! Quand j'arrivais enfin devant mon miroir, le choc fut de taille, mon corps de déesse qui m'avait valu autant de jalousie avait été remplacer par celui d'un bébé ! J'étais devenu un bébé, d'au moins 2 ans, je me retrouvais désormais avec des pieds et des mains potelets ! L'incompréhension était omnisciente dans mon esprit. Comment cela était il possible ?

J'aurais pu rester des heures devant mon miroir, à contempler ce que j'étais devenu avec effroi. Cependant, une pensée me traversa l'esprit de tous son long. Il était prévu le concours du plus gros buveur de tous le continent pour Aujourd'hui ! Les connaissant, ils n'auraient pour rien au monde annulé ce concours et comme tous buveur, je devais y aller ! Je m'enroulais une serviette qui allait me servir de coucher et je me préparais mentalement à sortir dans la rue dans cet état. Une fois les préparatifs finies, je me dirigeais devant la porte pour constater avec crainte qu'il me manquait les clés pour l'ouvrir ! Et puis bien sur la journée ayant commencé mal, elle allait pas s’arrêter en si bon chemin ! Les clés se trouvaient sur mon meuble qui était comme par hasard le plus haut de la pièce, impossible dans mon état de les attraper bien entendu. En réfléchissant murement, je décidais donc de prendre mon courage à deux mains et me jetait à l'ascension de ce meuble !



Je posais ma main droite sur un des multiples fins rebords que composé le devant de mon meuble, ma main gauche elle aussi était posée un peu plus haut sur un autre rebord. Mes pieds fermement plaqué contre le meuble, je commençais mon escalade infernal ! Mes muscles était ceux d'un bébé bien gras, ma force d’antan avait fondu comme neige au soleil. Je grimpais difficilement, les prises étant fine, la graisse de mon corps était mise à rude épreuve. Une prise par ci, une prise par là, je suintais la sueur comme jamais auparavant. Les efforts que j'avais puisé pour grimper de quelques centimètres mirent mon esprit à rude épreuve. Mais même en bébé la légendaire Reiko Yuzu n'abandonnais pas ! Ce qui me parut ne jamais se finir, et qui m'avais totalement épuisé arriva enfin à son bout. Ma main droite palpait le dessus du meuble à la recherche de ces fameuses clés, après quelques seconde de recherche, mon bonheur s'offrit à moi. Je reçu une telle sensation de fierté que je lâchais prise et je tombais d'une seule traite sur le sol froid. Le plaisir apporté faisait écho à la douleur naissante, je décidais néanmoins de ne pas me laisser abattre et d'enfin sortir de chez moi !



Une fois ma porte refermée, je pu contempler la rue qui avait pris des proportions gigantesque à mes yeux. Heureusement pour moi qui ne portait pas grand chose, la météo avait été clémente pour une fois à Kiri, le ciel nous gratifiant d'un de ces jolies soleil qui n'arrivait qu'une fois par an. Au premier regard, je remarquais que ce phénomène s'était propagée à tous les citoyens du village. Les réactions étaient diverses, quelques un étaient étonnamment calme quand aux autres ils cédaient à une petite panique compréhensible. Je lâchais un petit rire de ma voix d'enfant en regardant les parents désormais aussi âgés que leurs enfants. Je me dirigeais vers le lieu du concours en arborant une petite crainte sur mon visage boudiné. Plusieurs question se posaient à moi dans mon esprit. Comme ce passerait le concours ? Est-ce que j'aurais la même descente d'alcool que adulte ?. Sur cette dernière, je connaissais déjà la réponse, étant enfant mon père coupait déjà mon biberon de lait avec du saké. Je marchais tant bien que mal d'un pas rapide pour ne pas arriver en retard. Une fois arrivée une gigantesque porte me barrait la route.



Je toquais depuis une dizaine de minutes à la porte sans résultat, ils étaient surement déjà tous saoul. Dans l'incapacité d'attraper la poignée de part ma petite taille, il était hors de question que je me remettre à grimper, surtout que cette fois ci aucune prise valable ne se présentait à moi. Je devais réfléchir et trouver un plan pour rentrer dans cette pièce, je m'assis en face de cette porte et je fit travailler durement mon esprit. Quels choix s'offraient à moi ? Je pouvais tenter de trouver un tabouret, ou une échelle pour attraper cette poignée. Le problème était qu'avec mes faibles bras, je ne pouvais rien déplacer d'aussi lourd. J'aurais pu aussi demander à d'autre gens de me soulever, mais je doutais sincèrement qu'il m'aiderait vu leurs état physique et psychologique. Ma patience commençait à atteindre sa limite et mon cerveau ne voulait plus trouver d'alternative. En regardant autour de moi à la recherche d'une aide possible, je vis une corde, avec un peu de chance j'arriverais à l'entourer autour de la poignée avec un bon lancée. Après avoir noué la corde, je la fis tourner au dessus de moi. Vue de l'extérieure on aurait pu voir un bébé se la jouant cow boy pour attraper une poignée.

[Fin de Musique]
Je réussis avec brio à ouvrir la porte grâce à mon petit stratagème, en entrant je vis 4 bébés qui se tournèrent en même temps vers moi. Je les fixais, je pus reconnaitre 3 des 4 bébés, c'étaient les organisateur que j'avais rencontré deux jours auparavant à mon inscription. Le 4 ème bébé quand à lui ne me faisais penser à rien, il avait néanmoins un regard de vainqueur.
Un des organisateurs s'approcha vers moi:

-A vous voila ! On attendait que vous ! Les autres concurrents ne sont pas venue, il ne reste donc que vous deux ! Même dans nos circonstance on ne peut annuler ce concours. J'espère que vous êtes prêtes, vous allez concourir face au champion de l'année précédente !

Une profonde excitation éclatait à l'intérieure de mon petit corps. Je n'avais aucune chance de perdre ! Je n'avais pas pu participer au précédent concours mais j'allais récupérer le titre qui me venait de droit ! Je m'assis sur une chaise, face à face avec lui, chacun de nous deux essayait d'intimider l'autre avec des regards effrayant. Malheureusement étant de simple bébé, cela nous faisait plus pouffer de rire qu'autre chose. Un bébé qui devait surement servir d'arbitre nous amena 10 bouteilles chacun, celui qui arriverait à les boire en premier ou qui arriverait à ne pas tomber dans les choux gagnerait le concours ! L'excitation était à son comble, ma main palpitante de désir, mon esprit voulait vaincre !

-Vous êtes prêt ? Partez !



Je ne connaissais pas les limites de mon corps d'enfant mais je me lançais sur la première bouteille telle une charogne sur son repas. Mon adversaire semblait faire la même chose, je n'avais pas de temps à perdre. J'engloutis le contenu de la première bouteille d'une seule traite et lâchais un rot qui résonna plusieurs fois dans toute la pièce. L'alcool commençait déjà à me monter à la tête ! Je n'y croyais pas ! Moi la plus grande buveuse de tout les temps avait du mal à supporter une seule bouteille. Ne faisant pas attention à cela je me jetais une nouvelle fois sur la seconde bouteille qui se présentait face à moi. Cette fois ci j'eus plus de mal à la finir, il me fallut environ trois gorgées pour la vider entièrement. Mon ventre commençait déjà à ballonner et ma vue se floutait à grand pas. Je regardais rapidement mon adversaire qui semblait lui aussi dans le même piteux état que moi. Mettant mon corps de coté, j'ouvris péniblement la troisième bouteille. En la buvant par petite gorgée, une chose semblait sur: je n'arriverais jamais à boire les dix bouteilles. Je devais adopter une autre stratégie, il fallait que je résiste coute que coute ! Le saké se déversait de plus en plus faiblement dans ma gorge, mes mains commencèrent à lâcher sous le poids de la bouteille. Mon ventre n'en pouvais plus mais je devais continuer à boire ! Mon adversaire tomba de sa chaise totalement saoul ne pouvant plus boire une seule goutte. Pour valider ma victoire, il fallait boire encore une bouteille de plus que lui.



La tension était à son paroxysme, mes mains étaient d'une lourdeur écrasante. Mes yeux ne demandait qu'à se fermer, mon ventre me faisait signe d’arrêter par une incroyable douleur. Apparemment ce corps de bébé possédait de bien petite limite. C'est toujours en couche culotte que je commençais à aborder la 4 ème et ultime bouteille. Je n'en pouvais plus, je voulais sincèrement tout arrêter ! J'allais tous bonnement lâcher quand une vision de mon père fier de moi me vint à l'esprit. Je devais le faire ! En honneur à ma famille ! Je devais devenir le premier rase moquette à gagner le concours du plus gros buveur ! D'un ultime et extrême effort, je vidais la bouteille d'une traite, dégageant toutes les pensées d'abandon de ma tête. La dernière goutte se jeta dans mon gosier et résonna dans mon ventre comme dans mon esprit. Je venais de réussir ! Pour ma famille ! Pour moi ! Pour tous les morveux !

- A moi la victoire !

Je m'affalais quelques secondes après sur le sol, totalement saoul et épuisée par cette dure épreuve.